Violence à l'école

The Southern Star rapporte:

Marie-Kim Longtin est une étudiante de sixième année à l'école primaire anglophone Queen Victoria à Enola. L'intimidation dont elle est victime depuis la deuxième année l'aurait menée à bout et toutes les interventions effectuées par le personnel scolaire n'auront qu'aggravé la situation, témoigne la mère de la jeune fille, Cary-Ann Weaver. Cette dernière en appelle au public, souhaitant recueillir l'argent suffisant pour engager un avocat afin d' intenter un recours contre l'administration de l'école qui n'aurait pas "suffisamment protégé sa fille contre les agressions violentes dont elle était victime dans la cours d'école". Marie-Kim, atteinte d'embonpoint, n'aurait pas seulement été victime d'insultes à répétition mais aurait aussi été victime de violences physiques à de très nombreuses reprises. "Ma fille ne veut plus aller à l'école. Je ne veux plus qu'elle aille à Queen Victoria", confie la mère qui souhaite inscrire sa fille à la seule autre école primaire publique de langue anglaise de la région, située à Dumfries.

Cette situation sème tout un émoi à l'école Queen Victoria. La direction n'a pas voulu commenter l'affaire, mais des dires de certains enseignants voulant garder l'anonymat, les conditions de travail dans cette école de 465 élèves sont des plus pénibles. En effet, près des deux tiers des étudiants de Queen Victoria viennent d'un milieu défavorisé et près d'un étudiant sur deux fait partie d'une famille issue de l'immigration. Une grande part de ces derniers ne parlent ni français, ni anglais à la maison, ce qui augmente d'autant plus la charge des enseignants qui doivent aussi se charger des étudiants atteints de troubles de comportement ou de difficultés d'apprentissage. "Nous avons peu de temps et de moyens pour surveiller tout le monde. Des incidents finissent inévitablement par se produire." nous a confié, émotive, une enseignante.